Où est à présent le temps des délices

Passé à mordre la pêche à pleines dents ?

Les plaisirs sucrés relevés d'épices ?

L'ivresse bue et les baisers ardents ? 

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Dès lors que les ombres désenchantées

Sur nos journées insouciantes s'étendent

Et que naissent des sourires édentés

Des grenades vermeilles qui se fendent,

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Que le velours des rose se ternit,

Que de leur fraîche beauté capiteuse

Il ne reste que pétales flétris

Et entrelacs de ronces épineuses.

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Regarde dans la coque le cerneau

Aux volutes nervurées et brunies

Et considère les fruits du cerveau

Que l'automne dessèche et racornit. 

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